"Vous réalisez que ce n’est pas vous qui vivez votre vie, mais la vie qui vous vit. La vie est le danseur et vous, la danse." Eckhart Tolle

mardi 11 décembre 2012

Violence conjugale



 

Halte à la violence conjugale !

La violence conjugale est une atteinte volontaire à l’intégrité de l’autre, une emprise, un conditionnement.
Il y a plusieurs types de violence : violence physique, mais  aussi une violence moins visible mais tout aussi destructrice : la violence psychologique, verbale, sexuelle, financière …
Comment s'installe la violence ?

Phase 1 : Climat de tension

L’agresseur a des accès de colère, menace l’autre personne du regard, fait peser de lourds silences. La victime se sent inquiète, tente d’améliorer le climat, fait attention à ses propres gestes et paroles

Phase 2 : Crise

L’agresseur violente l’autre personne sur les plans verbal, psychologique, physique, sexuel ou économique. La victime se sent humiliée, triste, a le sentiment que la situation est injuste.

Phase 3 : Justification

L’agresseur trouve des excuses pour justifier son comportement. La victime tente de comprendre ses explications, l’aide à changer, doute de ses propres perceptions, se sent responsable de la situation.

Phase 4 : Lune de miel

L’agresseur demande pardon, parle de thérapie ou de suicide. La victime lui donne une chance, lui apporte son aide, constate ses efforts, change ses propres habitudes.

Les périodes de lune de miel sont de plus en plus courtes avec le temps, ce cycle recommence de plus fréquemment, jusqu'à ce que la phase de lune de miel disparaisse entièrement pour ne laisser place qu'à des phases de violences.


Le processus du manipulateur : je t'aime, je ne t'aime plus, je te re-aime...je te culpabilise en jouant sur l'affectif...dès que tu t'échappes, je redeviens doux comme un agneau, je m'excuse, je fais mon méa culpa...puis dès que l'autre est de nouveau ferré, je recommence: tu n'es plus qu'une merde qui fait et dit n'importe quoi. Ce processus de déstructuration de la personne marche dès qu'on laisse rentrer l'affectif en compte...sur TOUT LE MONDE, averti ou pas!
La victime sur laquelle se referme le piège n'a qu'un moyen d'y échapper avant de pouvoir se reconstruire : FUIR !